Sibeaucoup de briquets ont été fabriqués par les poilus bien d'autres ont été info La grande guerre d'apres les briquets de poilus et autres objets de tranchées par François Moser et Maurice Chapelant 7 | 5 | Partager. Commenter. Commenter N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de
Accueil Hauts-de-France Lens - Liévin - Hénin Il faut un œil d’expert pour différencier les objets vraiment fabriqués par des soldats dans les tranchées, pendant de brefs moments de repos, et les contrefaçons qui circulent dans le monde des collectionneurs. Une véritable collection sera exposée le week-end prochain, dans le cadre d’un travail sur 14-18. Article réservé aux abonnés Article réservé aux abonnés Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous à partir de 1€ à notre offre numérique. Sans engagement de durée. ESSAYER POUR 1€ Vous êtes déjà abonné ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 20h49 International Pays-Bas un camion percute une fête de quartier, plusieurs morts 20h35 RC LENS Direct Lens - Rennes le Racing régale encore 2-1 et prend la tête de la Ligue 1 20h07 International Video Serbie et Kosovo concluent un accord pour désamorcer les tensions 19h45 Economie Taxe sur les super profits» Élisabeth Borne ne ferme pas la porte» 19h37 France Climat Élisabeth Borne débloque 1,5 milliard d’euros pour aider les collectivités Toute l'info en continu >
Passionnédepuis très longtemps par l'artisanat de tranchées et plus particulièrement par les briquets je souhaite sans une quelconque formation en histoire vous faire partager la vision de quelques émouvants objets fabriqués bien
Un siècle aujourd’hui … le 4 août 1914 … l’Allemagne envahissait la Belgique ! Art & Artisanat des tranchées – Trench Art & Craft WW1 * 1914-18 Depuis toujours, les militaires ont fabriqué divers objets pour occuper leur convalescence ou les périodes d’inactivité inhérentes à leur vie. Ce travail apparait d’une manière plus significative durant le XIXème siècle et se développera particulièrement lors de la 1ère guerre mondiale. A B C A Canne en malacca et buis – Tête de hussard – ca 1810 B Détail d’une canne de militaire datée 1819. C Canne Art Populaire de militaire – Fin XVIIIème siècle . De petits chefs-d’œuvre nous sont parvenus et parmi ceux-ci, de très beaux objets d’Art Populaire. Mais, dans ce domaine bien particulier, peut-on parler d’Art populaire au même titre que les travaux de pont » des marins 1 ou ceux des bergers ou des herdiers 2 ? Certains le pensent mais je ne suis pas convaincu ! En effet, parmi les soldats, nous retrouvons de très nombreux hommes de métier ou artisans qualifiés. La plupart, vont appliquer les gestes de leur profession d’avant guerre. Dès lors, l’exécution témoigne d’un réel savoir-faire, voire d’une impressionnante maîtrise … ce qui n’enlève rien à la qualité de leurs créations, bien au contraire … mais il ne s’agira, en aucun cas, d’art populaire. 1 Production d’objets divers fabriqués par les marins. 2 Pâtre communal dans le nord-est de la France et en Wallonie. Canne en palissandre incrustée d’argent – Hydravion allemand – Biplan Albatros 1916 Ces incrustations en argent massif sont de très belle qualité. Ce travail est, sans aucun doute, celui d’un homme de métier bien expérimenté … Il ne s’agit donc pas d’un objet art populaire. 1916 – Hydravion Albatros – réf No747 01-Public Domain En effet, les objets qui méritent cette appellation échappent aux règles d’ateliers. L’exécution et la finition peuvent varier sensiblement. Dans certains cas, le travail est fruste, maladroit, naïf …, mais l’inexpérience des auteurs ne les empêche pas d’atteindre régulièrement à la beauté … à la poésie. Comme je l’ai souligné dans un de mes articles consacrés à cet Art, l’une des caractéristiques essentielles de celui-ci, parfois partagée avec les arts premiers, est son ignorance des modes de représentation naturaliste méconnaissance de la perspective, rabattements dans le plan, mépris des proportions ainsi que de nombreux exemples de perspective morale ». Canne monoxyle représentant une grenouille – XIXème siècle. Bel exemple d’Art Populaire avec ses caractéristiques particulières Très jolie canne de herdier » et très bel objet d’Art Populaire avec mépris des proportions ainsi qu’un bel exemple de perspective morale » … le loup est plus grand que le cheval. Le résultat est différent. Le geste du sculpteur est moins précis ; l’interprétation est plus fantaisiste, frôle parfois l’imaginaire et laisse apparaître occasionnellement un trait » de sa culture régionale. L’art populaire existe sans aucun doute dans la production des objets de tranchées mais, certainement, dans une moindre mesure. Définir ce genre n’est pas simple ! … Durant ces deux derniers siècles, les tentatives ont été nombreuses et les avis divergent. Les uns l’apprécient pour sa simplicité, sa naïveté, sa sincérité, pour la force de ses traits rudes et maladroits, son absence de style réel … Les mêmes critères le déprécieront pour d’autres. Les spécialistes et les encyclopédistes laissent subsister de nombreuses questions sans réponse précise. Est-ce l’art du ou d’un peuple ? … Est-ce un art non-savant ? … Est-ce l’art des non-artistes ? … Personnellement, j’apprécie ce travail populaire lorsqu’il présente une quasi-absence de formation artistique. L’aspect mercantile Les objets répétitifs produits en nombre dans un but mercantile ne méritent pas l’appellation Art Populaire ». Les précédents ne manquent pas, comme les objets forêt noire » ou les santons de Provence » qui ont cessé d’être des œuvres d’art pour devenir des productions artisanales, des bibelots touristiques ». C’est un glissement que l’on rencontre également dans les arts premiers, où telle statuaire traditionnelle s’est muée au fil du temps en monnaie d’échange, perdant sa vocation première et aussi, malheureusement, l’essentiel de ses qualités esthétiques … Cet aspect mercantile ne peut être nié … de nombreux documents en attestent. A. Galland-les Blessés au travail-1914 – Library of Congress – USA André Fournier_- Affiche_expo Art pendant la_guerre_- Lausanne_1917 Bibliothèque de documentations internationales contemporaines. Henri Dangon, – Affiche Salon_des_armées » 1916 – Library of Congress – Prints and Photographs Division Washington, 20540 USA Artisanat de tranchées – Poilus au travail _ Guerre de 1914-18 – André Fournier 1916 – Bibliothèque de documentations internationales contemporaines L’hebdomadaire Le Pays de France », parmi d’autres, organise à cette époque un concours du plus bel objet d’artisanat de tranchée intitulé L’art à la guerre » et des expositions-ventes, présentant le travail des soldats, sont organisées dès l’automne 1915. Quoi qu’il en soit, les poilus » vont fabriquer une quantité d’objets dans des matières très diverses trouvées sur place. Le métal et le bois seront les matériaux de prédilection Cuivre et laiton, aluminium, fer, … provenant des projectiles, de l’équipement individuel, … ils utiliseront aussi, tissus, papier, cuir et végétaux, mie de pain, … A B C D Les 4 objets ci dessus proviennent du site – A découvrir. A. Bateau réalisé à partir de pain de guerre souvenir de 1914-1915 pain de la guerre longueur 22cm B. Peigne a poux réalisé en aluminium gravé campagne 1914-1917 C. Statuette en terre cuite représentant un poilu sculptant une canne avec un serpent _ camp de ZEITENLIK 1917 Pennen D. Pot à tabac en aluminium fait au bois La Mine avril 1916 TARCHER B. Presse-papier Paris-Musée de l’Armée – Dist. RMN-Grand Palais – Emile Cambier Ils vont dessiner, peindre, sculpter, graver, incruster, assembler une foule d’objets détournés de leur fonction première … Poilu déssiné par E. Terraire sapeur 275° d’Inf. Cie Hors-rang – © Dessin de poilu sur un support identifié comme étant du papier peint faux marbre » assez courant à l’époque Casque peint – Artisanat de tranchée – Trench art – National World War I Museum – Kansas City, MO – DSC07640 * L’amateur de militatria » ou de telle ou telle période marquée par une guerre sera ravi de collectionner tous les objets issus de cet évènement particulier. Si vous êtes un amateur d’Art Populaire … à vous de faire la part des choses. * Parmi tous ces objets, c’est la canne qui m’intéresse … je ne vous apprends rien. C’est un objet plus personnel que le poilu » va s’efforcer de conserver. Elle est nécessaire au soldat qui doit effectuer de longues marches dans des conditions difficiles. Pire, circuler dans les tranchées boueuses et peu aménagées tient de l’exploit … Il ne s’en sépare donc pas. Conditions déplorables du déplacement des poilus – 1914-18 Sources La fabrication des cannes et bâtons que vous allez découvrir est lente. Comme dans un carnet de voyage, le soldat va y inscrire des détails plus personnels, durant des semaines et des mois, des années matricule, dates commémoratives, feuilles de chêne et glands, la représentation d’une épouse ou d’une fiancée, lieu d’emprisonnement, liste des batailles effectuées, de nombreux symboles lierre, serpent, grenade, trèfle, … Détails de cannes de poilus 14-18 … Certaines en sont couvertes. * Plus rares, d’autres deviennent des reliquaires contenant des parties osseuses récupérées après une intervention chirurgicale os, cheveux, … Canne reliquaire – Le fémur du soldat a servi à la fabrication du pommeau. L’intérieur de la corolle d’où sort la partie osseuse porte les couleurs bleu-blanc-rouge » Le fût est taillé avec des départs de branches sur lesquels un serpent s’agrippe. Canne reliquaire de poilu – Diverses médailles et pièces métalliques travaillées agrémentent la composition Au centre et à travers le fût, une cavité a été pratiquée. dans laquelle une partie osseuse a été fixée. Belgique – WW1 – 1914/18 Une autre variante de canne reliquaire provenant de la région de Mons et datée 1914 * Les cannes de poilus sont nombreuses … Beaucoup se ressemblent mais l’interprétation, la facture, l’originalité, …, serviront de critères à votre choix. Durant cette année commémorative 2014, au fil des jours qui passent, j’additionnerai de nombreux exemples et vous ferai découvrir un large échantillon de cette production. Je m’efforcerai, au fur et à mesure, d’analyser chacune d’entre elles. Revenez donc régulièrement sur cette page pour les découvrir. * Abonnez-vous à la Newsletter » En haut de page … Colonne de droite Newsletter » * Le serpent Très bel exemplaire de canne de poilu – Le serpent est l’un des symboles les plus utilisés en ce domaine. . D’innombrables cannes de ce genre existent dans des factures différentes. Dans ce cas, la sculpture est à très hauts reliefs et de belle qualité. Un joli décrochement de la tête du serpent sert de poignée. Cette canne porte les inscriptions … Souvenir de France – Campagne 1918 » … deux sabres entrecroisés figurent entre Campagne » et 1918 ». Une douille en laiton et une pointe en fer partie de clou ont servi de férule embout Technique sculpture et pyrogravure. Hauteur totale 96 cm. * La grenade Canne de poilu monoxyle avec un pommeau en équerre ayant la forme d’un bras et d’une main brandissant une grenade. Le fût est lisse et ne porte qu’une inscription Verdun 1917 ». Sujet original, simple mais de belle facture un peu naïve. – Technique sculpture – Bois houx ? – Embout inexistant. – Hauteur totale 94 cm. Verdun … l’apocalypse ! 1916 … Verdun fut la plus longue et l’une des batailles les plus dévastatrices de la 1ère Guerre mondiale et de l’histoire de la guerre. Verdun apparaît aussi comme l’une des batailles les plus inhumaines auxquelles l’homme se soit livré. L’artillerie causera 80 % des pertes. Le rôle des hommes consiste surtout d’y survivre ou d’y mourir dans les pires conditions sur un terrain devenu en enfer. * Laurus nobilis Bois de La Reine 1916 … un autre souvenir de la région de Verdun et celui-ci est de 1916 … la terrible année. Bois de La Reine – 1916 » c’est la seule inscription qui figure sur cette jolie canne monoxyle. Une main tient une branche de laurier … Laurus nobilis … symbole de la victoire … cette canne appartenait sans doute à un des rares rescapés de cette période infernale. Hauteur totale 86 cm Bois sculpté Trace de férule embout manquante. * La main Cette canne est assez particulière … En effet, nous retrouvons le serpent, le chien, une grenouille relativement récurrente, une main. Jusqu’ici, les symboles sont classiques … S’y ajoutent, une femme dénudée et une inscription Souvenir du Poilu » sans aucun apport supplémentaire lié au propriétaire ! L’ensemble est polychromé … ce qui est inhabituel. Parfois, certaines parties le sont mais les rehauts de couleurs sont en général limités à de petits éléments drapeaux, insignes, certaines annotations, … … rien de plus. Bien évidemment, sur le front, le poilu ne disposait pas facilement d’un ensemble de couleurs différentes. Je suis persuadé que cette canne est le travail d’un soldat en convalescence, produite dans le cadre des expositions, salons ou concours et destinée à la vente au profit des Oeuvres de Guerre. — En somme, un souvenir de poilu — Voici quelques détails Technique Bois monoxyle sculpté et polychromé Bois charme ? Embout inexistant Hauteur 93 cm * Le cochon qui pleure Canne de poilu – Forêt de Chapenoux – Lorraine – 1916 Sujet original et peu fréquent pour une canne … un cochon en pleur avec un casque à pointe … 2 larmes s’échappent des yeux Seul le pommeau est travaillé et porte à l’arrière de cette caricature le monogramme ». Le fût lisse est orné d’un phylactère discret renfermant les inscriptions Foret de Champenoux – Lorraine – 1916 ». Cette canne aurait appartenu ? à Léopold Retailleau 1892-1918 Bois dense et lourd non identifié Technique sculpture Férule embout inexistant Hauteur totale 95 cm. * Articles connexes cliquez H WW1 – Bâton de guerre – Arme improvisée – 14-18 *
Dansles régions au climat rigoureux, il existe des cartables en bois : dans les Alpes par exemple, les enfants d’autrefois dévalaient l’hiver la pente vers l’école en s’asseyant sur la mallette en bois fabriquée par les parents, mallette qui leur servait à la fois de cartable et de luge ! Mais on trouve aussi les sacs les plus divers ou, pour les filles (car ils sont moins La lettre du séminaire “arts et sociétés” numéro 79 est en en ligne . Elle est consacrée à la conférence de Bertrand Tillier sur l’art des tranchées vu par l’un de ses plus grands collectionneurs, l’artiste Jean-Jacques Lebel. B. TILLIER dans ses travaux interroge en particulier les rapports entre les arts et la politique aux XIXe et XXe siècles, dans la perspective d’une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilités. Installation par Jean-Jacques Lebel en hommage aux poilus anonymes lors de l’exposition Les désastres de la guerre. 1800-2014 au Louvre-Lens, 2015. Extraits “L’inscription, dans l’histoire de l’art, des objets fabriqués par les soldats de la Grande Guerre, à partir de douilles d’obus récupérées et transformées, mérite réflexion. Car leur vie d’objets découpés, martelés, façonnés, ciselés et gravés par les poilus – ce qu’on appelle d’ordinaire l’artisanat de tranchée –, est le lieu d’un changement de statut, de l’objet patrimonial à l’œuvre d’art, qui montre comment ils sont entrés dans le champ des approches esthétiques. L’histoire de l’art des tranchées de la Grande Guerre tiré du recyclage des métaux de l’armement industriel de la guerre moderne, telles les douilles, têtes ou ceintures d’obus, pourrait s’ouvrir, en compagnie de Jean-Jacques Lebel, sur une scène fondatrice”.[…] “L’artiste salue-t-il ainsi, par extension, l’expressivité brute caractérisant l’art des poilus, dont les qualités seront explorées par des artistes d’avant-garde mobilisés dans le conflit, à la suite de Fernand Léger qui avoue avoir reçu dans les tranchées la révélation de la réalité des objets et de leur puissance plastique […] je fus ébloui par une culasse de 75 ouverte en plein soleil, magie de la lumière sur le métal blanc […]. Cette culasse […] m’en a plus appris pour mon évolution plastique que tous les musées du monde”. Bibliographie Catalogue de l’exposition Soulèvements, Jean-Jacques Lebel, Paris, La Maison rouge / Lyon, Fage éditions, 2009. Catalogue de l’exposition 1917, Metz, Centre Pompidou-Metz, 2012. Nicole DURAND, De l’horreur à la l’art, Dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, Paris, Seuil, 2006. Nicholas J. SAUNDERS, Trench Art, Materialities and Memories of War, Oxford/New York, Berg, 2003. Patrice WARIN, Artisanat de tranchée & Briquets de poilus de la guerre 14-18, Louviers, Ysec éditions, 2001. Patrice WARIN, Artisanat de tranchée de la Grande Guerre, Louviers, Ysec éditions, 2005. Vient de paraître sous la direction de Philippe Poirrier La grande guerre, une histoire culturelle “Ce volume a l’ambition de valoriser les résultats de recherches en cours et à en promouvoir une appropriation par un large public. Les thématiques choisies relèvent d’une histoire culturelle au sens large. Deux entrées sont privilégiées comment les acteurs, essentiellement des mondes de l’art et de la culture, ont-ils vécu, à l’arrière comme au front, la Grande Guerre ? Comment la culture matérielle, notamment les artefacts et objets culturels, a-t-elle été marquée par ce conflit ? Ces deux approches ne sont évidemment pas opposées elles sont complémentaires et permettent, en déclinant des méthodologies différentes et en articulant des échelles variées, de mieux saisir la place des mondes de la culture dans la Grande Guerre. Artistes plasticiens, écrivains, journalistes, musiciens, scientifiques, sportifs et urbanistes participent de ces sociétés en guerre. Le langage des poilus, les chansons, les patrimoines et la culture visuelle » – qui se matérialise sous des formes très diverses – portent l’empreinte de la Grande Guerre. Pour chaque expression culturelle, les auteurs proposent une histoire qui souligne les modalités de la reproduction, les formes de la circulation et les caractéristiques de la réception”.
Briquetde Poilu réalisé avec des pièces de monnaie étrangères, celles-ci sont anglaises. Effigie de Victoria sur une face qui régna de 1837 à 1901, sur le revers son fils le Roi Edouard VII, qui régna de 1901 à 1910. Vu sa belle facture, cet objet semble être certainement un objet manufacturé dans un petit atelier à l'arrière des tranchées.
Réunis par Bernard Maury, 160 objets fabriqués par les Poilus à partir d'obus racontent cette guerre. Dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Première guerre mondiale, Bernard Maury, président de l’Entente des associations d’anciens combattants et assimilés, a élaboré une exposition réunissant pas moins de 160 objets fabriqués par les Poilus dans les tranchées de Verdun et d’ailleurs. Les soldats transformaient les douilles d’obus tirés sur les champs de bataille en briquets, vases, lampes à pétrole, montres à gousset, coquetiers, ronds de serviette, bagues, bracelets... Vases, lampes, bougeoirs ou briquets "Il s’agissait sans doute pour ces hommes de tromper l’ennui et le cafard, d’oublier la peur et de se convaincre qu’ils allaient survivre", explique l’ancien militaire qui, en début d’année, a, par voie de presse et d’affichage, lancé un appel invitant les Millavois en possession de tels objets à les lui prêter le temps de l’expo-hommage. Près d’une trentaine de contributeurs ont répondu à cet appel particuliers, collectionneurs et brocanteurs de la région... "Quand j’étais enfant, dans n’importe quelle maison où l’on entrait, on trouvait sur la cheminée de ces vases, lampes, bougeoirs ou briquets façonnés par un aïeul dans les tranchées et envoyés du front à sa femme et ses enfants", explique encore Bernard Maury qui, pour se procurer certaines pièces, plus rares, est aussi entré en contact avec l’organisateur d’une exposition sur le même thème à Palavas et à Agde, Jean-Pierre Malka, un ancien professeur d’histoire. Objets du quotidien... Au-delà même du témoignage touchant du quotidien des soldats de 1914-1918, de leur faculté à transformer ces projectiles mortifères en objets d’utilité ou décoratifs, cette exposition est l’occasion de mesurer l’ingéniosité des Poilus dans la pratique de cet artisanat de fortune, certaines pièces confinant à de véritables œuvres d’art. Comme un triptyque en laiton réalisé à partir d’un obus de gros calibre, découpé et déroulé avant d’être finement ciselé, ou des bagues confectionnées avec les douilles en aluminium d’obus allemands... "La technique la plus répandue était celle dite du repoussé, indique l’instigateur de cette exposition. Les soldats remplissaient la douille de papier mouillé et de bois pour pouvoir, sans la trouer, avec un petit burin ou un marteau, la poinçonner et faire apparaître le motif de leur choix. Des moules étaient également réalisés en bois ou en pierre tendre pour certaines pièces." L’artisanat des tranchées a rapidement été interdit en première ligne après que les officiers se furent aperçus que les fours de fortune ou le martèlement pouvaient renseigner l’ennemi sur les positions. On apprend également que, depuis 1911, la fabrication de briquets était soumise à une taxe perçue par le ministère des Finances, une plaque apposée sur l’objet faisant foi de son règlement. "De nombreux soldats trouvaient cela injuste et ne s’en acquittaient pas", admet Bernard Maury. La loi instaurant cette taxe n’a été abrogée qu’en 1945. L’exposition Artisanat des tranchées est visible en mairie, salle des mariages, jusqu’au 20 novembre, aux heures d’ouverture au public. Plusieurs écoles y sont attendues. Vernissage ce mardi 4 novembre, à 18 h 30.
LeMusée du poilu à Sivignon leur rend hommage et s’est fixé pour mission de faire découvrir la Première Guerre Mondiale à travers l’artisanat des tranchées. Ainsi, une collection unique de 1000 objets fabriqués par les soldats permettent d’aborder sous un angle humain et artistique le quotidien des Poilus.
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Corrigé du questionnaire de l`exposition Nom …………………………… Prénom…………………………. Ville ………………………….. Tel ……………………………. Mail ………………………………………. MUSEE du POILU JOURNEES du 11 /12 / 12 NOVEMBRE 2012 QUESTIONNAIRE JEUX DECOUVERTE Chers visiteurs, nous vous souhaitons la bienvenue au MUSEE du POILU. Pour accompagner votre visite, nous vous proposons de participer en famille à ce questionnaire jeux découverte. Des questions de différents niveaux permettront à tous de participer et de mieux connaître ces chefs d’œuvre façonnés par les poilus. Nous vous souhaitons une bonne visite pleine d’étonnement et d’émotion puisque l’artisanat de tranchée, reflet d’un passé intense et dramatique, reste un puissant symbole pour tous ceux qui découvrent aujourd’hui ces travaux anonymes. La guerre éclate l’été 1914, les soldats français partent la fleur au fusil persuadés d’être rapidement de retour chez eux. Mais le conflit s’enlise. La guerre de mouvement durera très peu de temps. Assez rapidement vint l’enfouissement dans les tranchées aménagées avec les moyens du bord. QUESTION N° 1 pts Quelle est la date de la mobilisation en France ? ………………………………1er Aout 1914……………………………… QUESTION N° 2 pts Quelle victoire est remportée par les français le 11 septembre 1914 ? …………………La bataille de la Marne…………………………………………… Dans les tranchées, les positions étaient tenues par l’infanterie composée pour la plus grande part de paysans venus de toutes les régions de France. Ces hommes avaient l’habitude de tout faire eux-mêmes dans les fermes, travailler le métal, le bois, le cuir, construire, réparer, transformer, récupérer. Ils se mirent à fabriquer une multitude d’objets. QUESTION N° 3 5/40 pts Citez 5 raisons pour lesquelles les soldats fabriquèrent ces objets. 1…………………pour les utiliser……………………………………………………………. 2…………………pour s’occuper……………………………………………………………. 3……………pour les rapporter en souvenir……………………………………………………………. 4……………pour participer à des concours……………………………………………………. 5…………………pour les vendre……………………………………………………………. QUESTION N° 4 1/40 pts Citez un des premiers objets fabriqués par les poilus et pourquoi ? Le briquet…………………………………………………………………… Pour remplacer les allumettes En parcourant les vitrines, vous vous apercevrez que tous ces objets, fabriqués dans les tranchées et surtout à l’arrière des premières lignes, ont été conçus pour la plupart à l’aide de munition et de déchets de projectiles ramassés sur les champs de bataille et ses alentours … QUESTION N° 5 pts Citez 15 matières utilisées par les poilus. aluminium cuivre os bronze écorce fer bois corne verre Feuille d’arbre laiton pierre tissu cuir marron QUESTION N° 6 5/40 pts Parmi tous ces objets exposés dans les vitrines, le collectionneur a glissé deux objets intrus ». Qui sont-ils et pourquoi ? 1…………cadre gravé 1944……………………………………….. 2…………douille gravée 1940…………………………………….. QUESTION N° 7 4/40 pts Durant toute la guerre, mais surtout au début de campagne, J’ai subi le calcaire de l’Argonne, le granit des Vosges et la craie de Champagne, Utilisé pour protéger le pas tremblant et hésitant de ceux qui avançaient sous le feu du canon, J’ai inspiré le soldat et j’orne aujourd’hui certains bibelots derrière lesquels se cachent une âme et un nom. Qui suis-je ? ………………le…fer à cheval………………………………………………………. QUESTION N° 8 4/40 pts. Complétez la phrase. On retrouve fréquemment sur les œuvres présentées qui nous sont parvenues notamment sur les vases des motifs de végétaux, comme l’incontournable feuille de chêne, symbole de la…victoire…, le chardon, symbole de…la Lorraine…………, le ……brin de muguet et le………trèfle à 4 feuilles, porte-bonheur. QUESTION N° 9 3/40 pts Dés le début de la guerre, les soldats français furent prisonniers et envoyés dans 165 camps en Allemagne. Grace à cette charade, citez le nom de celui qui figure gravé sur un coupe-papier. Mon premier est une note de musique Mon second est le contraire de tard Mon tout est un camp de prisonnier Le camp de …SOLTAU……………. QUESTIONS N° 10 pts Observez les vitrines et les objets, puis complétez les mots fléchés à l’aide des définitions. Définitions 1 – Métal présent sur les fusées des obus, utilisé pour l’artisanat de tranchée 2 – Partie d’un obus en cuivre 3 – Objet d’artisanat de tranchée, servant à l’écriture 4 – Nom d’un avion français 5 – Nom d’un avion allemand 6 – Objet religieux 7 – Objet d’artisanat de tranchée, fabriqué en bois 8 – Nom d’un instrument de musique fabriqué artisanalement 9 – Nom donné au fils de l’empereur Guillaume II et à un briquet 10 – Parties végétales, parfois ajourées par les poilus 11 – Elément de l’équipement du soldat, représenté en miniature dans l’artisanat de tranchée 12 – Objet d’artisanat de tranchée utilisé pour ouvrir les lettres en deux mots 13 – Objet du fumeur, absent dans la dotation du soldat, mais très fréquent en artisanat de tranchée 14 – Lieu de campagnes militaires lointaines et exotiques » 15 – Figurine évoquant l’intervention des troupes d’Afrique dans la guerre 1914-1918 1 7 C A N N E 5 12 C 8 M A 3 E L U M I N C 11 6 C R C I T A U B E S 10 R Q F O U P E E U I L N D O L I E 15 S E I U P U C A N E N E M I 4 B I P L A N F I I E 2 C G A L X 14 O R I E I N T A I 9 K R O N P R I N T Z S U R 13 B R I Q U E T
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objets fabriqués par les poilus dans les tranchées