Lemari de Caroline de Monaco, Ernest-Auguste de Hanovre, est dĂ©peint comme portĂ© sur la boisson par ‘Ici Paris’, en commentaire d’une photo dans laquelle le prince s’affiche avec sa nouvelle compagne. ‘Ernest-August se Comment la philosophie vient aux femmes Ă  Monaco ? De mĂšre en fille, entre la princesse de Hanovre et Charlotte Casiraghi, c’est d’abord une histoire de passion et de transmission. Et une infinie libertĂ© de pensĂ©e. Entretien Figaro. - Charlotte, comment est nĂ©e cette passion pour la philosophie ?Charlotte Casiraghi. - C'est un cheminement difficilement rationalisable il est difficile d'expliquer une passion. Cela a commencĂ© avec mon goĂ»t pour les livres
 J'ai toujours aimĂ© les livres, avant mĂȘme que je sache lire. Je me souviens trĂšs prĂ©cisĂ©ment d'un souvenir avec maman nous Ă©tions dans un avion, j'avais en main une vieille Ă©dition d'un de tes livres que je tenais Ă  l'envers pour faire croire que je princesse de Hanovre. - C'Ă©tait pareil pour moi enfant, j'avais envie de lire des livres de grands. Je crois que c'est propre aux filles. Je piochais des ouvrages dans la bibliothĂšque des parents que je lisais sans rien comprendre de la premiĂšre Ă  la derniĂšre ligne. Le premier livre ? Les Vacances, de la comtesse de SĂ©gur. Je me souviens trĂšs bien de la premiĂšre phrase "Tout Ă©tait en l'air au chĂąteau de Fleurville", une phrase qui Ă©veillait mon C. - J'aimais les grands romans du XIXe siĂšcle. Le Rouge et le Noir, de dĂ©couvrirSuri Cruise la petite fille gĂątĂ©e d'Hollywood, ou l'histoire d'une enfant diabolisĂ©e par les mĂ©diasY avait-il des lectures interdites au Palais ?C. de H. - À mon Ă©poque, on n'aimait pas trop Sartre et Beauvoir. Elle sourit. Mais pour toi et tes frĂšres, aucun livre n'Ă©tait interdit, sauf les dit transmission, dit Ă©ducation. Laquelle avez-vous reçue ?C. de H. - J'ai reçu une Ă©ducation qui, Ă  certains Ă©gards, Ă©tait un reliquat du XIXe siĂšcle. Nous ne voyions pas beaucoup nos parents, j'avais une nounou anglaise et une gouvernante française. J'Ă©tais au pensionnat des Dames de Saint-Maur. J'adorais l'Ă©cole et j'Ă©tais trĂšs bonne Ă©lĂšve. Mais Ă  cause du mauvais français de ma mĂšre, je recevais assez peu de louanges en prĂ©sentant mes carnets de notes, ce qui m'agaçait un peu. Elle sourit. L'Ă©ducation de mes enfants n'a Ă©videmment rien Ă  voir avec celle que j'ai C. - Tu as veillĂ© sur nous sans jamais ĂȘtre de H. - Il faut veiller, pas C. - Nous disposions de beaucoup de libertĂ©, ce qui ne veut pas dire que nous Ă©tions mis de cĂŽtĂ©. Nous avons Ă©tĂ© livrĂ©s Ă  une solitude trĂšs bienfaisante c'est ce qui fait qu'on construit un imaginaire de H. - J'ai toujours dit Ă  mes enfants "Je peux vous montrer la porte, vous apprendre Ă  fabriquer des clĂ©s, mais c'est Ă  vous seuls de chercher Ă  l'ouvrir." la princesse de Hanovre. Felix Dol MaillotLe contexte princier change-t-il la donne ?C. de H. - On se tient mieux Ă  table, et encore ! Elle rit. Je vous assure que j'avais des camarades dont les parents Ă©taient bien plus rigides que les C. - C'est un clichĂ©. Nous n'avons pas Ă©tĂ© choyĂ©s par des prĂ©cepteurs Ă  domicile. Nous avons frĂ©quentĂ© rapidement des Ă©coles publiques Ă  la campagne, et c'est trĂšs formateur d'ĂȘtre confrontĂ©s Ă  des diversitĂ©s humaines et transmissionLa culture peut-elle nous sauver ?C. de H. - C'est le dernier acte moralisateur de la sociĂ©tĂ©. Mais peut-elle nous sauver ? Je ne pense pas
C. C. - C'est la transmission et l'Ɠuvre de la transmission de la culture qui me semble essentielle. Je me sens riche de tout cela, et ce n'est pas du tout Ă©crasant. Au contraire, c'est une force qui me permet d'aller de l' de H. - La culture, c'est aussi la derniĂšre bouĂ©e contre la solitude. Je pense Ă  la phrase si dĂ©battue de Sartre "Il n'y a d'art que par et pour autrui." MĂȘme quand on n'est pas nous-mĂȘme crĂ©ateur ou artiste, lire un livre ou Ă©couter de la musique nous permet fugacement d'ĂȘtre protagoniste, de participer Ă  l'Ɠuvre. C'est rĂ©confortant de faire partie d'un processus de crĂ©ation, qu'on soit lecteur ou sentez-vous crĂ©atives ?C. de H. - En cuisine ou en jardinage, oui
C. C. - Pour ĂȘtre parent, il faut ĂȘtre crĂ©atif tous les l'intelligence de la vie
C. de H. - Ma chance ici, Ă  Monaco, c'est de pouvoir aplanir, adoucir et faciliter la crĂ©ation d'autrui. Et de dĂ©fendre la libertĂ© des artistes. C'est essentiel, cela a toujours Ă©tĂ© mon axe principal, et la bataille n'est jamais gagnĂ©e. Quand je participe Ă  l'Ă©laboration d'une exposition, par exemple, je prends garde de n'exclure personne ni rien, parfois mĂȘme des choses que je n'aime pas ou que je juge mauvaises c'est la garantie de la pluralitĂ© et de la culture, c'est la derniĂšre bouĂ©e contre la solitudePrincesse de HanovreVous partagez toutes les deux une passion au sens large pour la culture. Est-ce atavique, liĂ© au fait, par exemple, que votre mĂšre et grand-mĂšre Ă©tait une star de cinĂ©ma ?C. de H. - S'il y a quelque chose que je connais mal et avec laquelle j'ai le moins d'affinitĂ©s, c'est le cinĂ©ma. Peut-ĂȘtre parce que c'Ă©tait lĂ  ? Je ne suis pas trĂšs cinĂ©phile et ma culture filmique s'arrĂȘte aux annĂ©es 1980 je connais surtout les vieux films. Mon goĂ»t de la culture vient d'ailleurs. Pas de mes parents, qui n'Ă©taient pas de grands lecteurs, contrairement Ă  mes grands-parents. Je dois Ă©galement ce goĂ»t Ă  des professeurs merveilleux que j'ai eus enfant, puis Ă  l'universitĂ©. En musique, Nadia Boulanger Ă©tait ma professeure. Elle n'Ă©tait pas commode Mlle Boulanger, mais passionnante. Ma grand-mĂšre, elle, avait Ă©tudiĂ© le violoncelle avec Saint-SaĂ«ns
Vous, Charlotte, avez produit un film, Notre-Dame du Nil
C. C. - C'est plutĂŽt l'idĂ©e d'accompagner un projet qui est nĂ©e d'un livre de Scholastique Mukasonga. C'est l'aventure humaine et sa construction qui m'ont intĂ©ressĂ©e. Mais pour revenir Ă  mon lien avec la culture, il est directement liĂ© Ă  l'essence mĂȘme de Monaco c'est un lieu qui a toujours fait hospitalitĂ© Ă  la culture. Il existe depuis toujours une tradition d'accueil des artistes et nous avons hĂ©ritĂ© de cela. PerpĂ©tuer cet hĂ©ritage est un de H. - Il y a toujours eu ça. Mon pĂšre a donnĂ© un passeport et une rĂ©sidence Ă  Rostropovitch quand il Ă©tait apatride. Ma mĂšre a accueilli JosĂ©phine Baker et ses enfants lorsqu'elle Ă©tait ruinĂ©e
Charlotte Casiraghi. Felix Dol MaillotVous sentez vous investies d'une mission ?C. de H. - Lorsque nous avons lancĂ© Les Ballets de Monte-Carlo avec Jean-Christophe Maillot, notre fil conducteur Ă©tait de donner du plaisir sans chercher Ă  plaire. Nous faisons le moins de compromis possible. Le cosmopolitisme de Monaco est Ă©videmment un atout. Je me sens complĂštement europĂ©enne - et le dĂ©bat est d'actualitĂ©."Je suis fiĂšre d'ĂȘtre MonĂ©gasque"Comment dĂ©finir l'identitĂ© monĂ©gasque ?C. C. - La force de Monaco ,c'est
 Monaco. Je l'ai bien vu avec les Rencontres Philosophiques. La distanciation gĂ©ographique permet un autre Ă©lan je pense que la greffe aurait moins bien pris si on avait dĂ©cidĂ© de le faire Ă  Paris, par exemple
C. de H. - Paradoxalement, l'image caricaturale "exotique" - palais, casino et bains de mer - que renvoie ici et lĂ  Monaco devient parfois un atout ici, les artistes, les philosophes dans ce cas prĂ©cis, baissent la garde, ce qui permet Ă©ventuellement des Ă©changes plus libres et plus intĂ©ressants. Pour en revenir Ă  l'identitĂ© monĂ©gasque, les racines sont ligures. Et dans l'esprit et la tradition, il reste quelque chose de trĂšs gĂ©nois. Oui, nous nous sentons un peu italiennes
Et amĂ©ricaines ?C. de H. - Pas trĂšs, en fait. Il y a des traces, bien sĂ»r, nous y avons passĂ© du temps, mon frĂšre y a mĂȘme fait ses Ă©tudes. Mes grands-parents amĂ©ricains Ă©taient des immigrants de la premiĂšre gĂ©nĂ©ration ma grand-mĂšre Ă©tait nĂ©e en Allemagne, mon grand-pĂšre est le seul Ă  avoir vu le jour aux États-Unis, tout le reste de sa famille Ă©tait irlandais. La famille irlandaise est restĂ©e trĂšs irlandaise, et les Irlandais ont toujours nourri une certaine mĂ©fiance vis-Ă -vis des AmĂ©ricains. Tout cela fait partie de la lĂ©gende familiale. Nous sommes des AmĂ©ricains au sens europĂ©en, ce n'est pas comme si nous Ă©tions tombĂ©s du Mayflower pour fonder la Nouvelle considĂ©rez-vous les Français ?C. de H. - Ici, nous disons "Le grand voisin nĂ©anmoins ami." Elle sourit.C. C. - Je suis fiĂšre d'ĂȘtre de H. - C'est bien d'appartenir Ă  une minorité  SĂ©rieusement, il y a quelque chose de trĂšs particulier ici. Les gens ignorent souvent que si l'histoire de notre famille a pu perdurer depuis le XIIe siĂšcle, c'est qu'il existe une proximitĂ© et une familiaritĂ© - au sens de la famille - entre nous et le peuple monĂ©gasque que peu de gens peuvent comprendre. L'exception monĂ©gasque, c'est cela. Maupassant disait "Si je devais ĂȘtre monarque, j'aimerais ĂȘtre le tsar de toutes les Russies qui ne connaĂźt aucun de ses sujets, ou le prince de Monaco qui les connaĂźt tous."L'exiguĂŻtĂ© du territoire nous permet d'accomplir des choses qui seraient impossibles ailleursCharlotte CasiraghiC. C. - L'exiguĂŻtĂ© du territoire nous permet d'accomplir des choses qui seraient impossibles ailleurs. Nous sommes un lieu d'accueil, mais aussi d'expĂ©rimentations. La bureaucratie n'est pas lourde et la communication aisĂ©e il y a une vĂ©ritable synergie entre toutes les institutions culturelles. Par exemple, les Rencontres Philosophiques collaborent avec Les Ballets de Monte-Carlo, avec le Pavillon Bosio, l'AcadĂ©mie Princesse Grace ou le MusĂ©e ocĂ©anographique. Tout est envisageable."Princesses modernes"Charlotte, vous avez dit prĂ©cĂ©demment dans notre magazine "La joie est plus importante que le bonheur"
C. C. - C'est peut-ĂȘtre ce qui m'a amenĂ©e Ă  la philosophie. En schĂ©matisant, le bonheur se ressent, la joie se partage plus facilement. La joie, elle, se communique, se dilate, se diffuse. Le bonheur, c'est le territoire de l'intimitĂ©. Le bonheur est fragile et peut nous ĂȘtre arrachĂ© Ă  tout moment
Justement, les lignĂ©es princiĂšres semblent ĂȘtre souvent soumises aux vicissitudes du destin
C. C. - Je crois que nous tous sommes emprisonnĂ©s dans des prĂ©jugĂ©s, des projections, des dĂ©terminations, des histoires qui nous de H. - Peut-ĂȘtre que dans une lignĂ©e, existe quand mĂȘme une notion d'immortalitĂ©, mĂȘme illusoire ? la princesse de Hanovre et Charlotte Casiraghi. Felix Dol MaillotVous faites partie de l'Histoire, malgrĂ© vous
C. C. - C'est exactement l'enjeu se construire, en rĂ©action ou pas, une histoire propre, une singularitĂ©. Il est peut-ĂȘtre rassurant d'imaginer que l'on ne nous oubliera pas, mais c'est illusoire. Ce qui est intĂ©ressant, c'est de chercher Ă  Ă©chapper Ă  la loi, Ă  la rĂšgle, Ă  la lignĂ©e, Ă  ce qui est prĂ©vu et assignĂ©. J'ai une mĂ©moire Ă  honorer, une transmission Ă  respecter, mais il est essentiel de retricoter les choses autrement, se laisser surprendre, choisir sa de H. - Tu l'as entendu mille fois dans ma bouche "La tradition, c'est la transmission du feu et non la vĂ©nĂ©ration des cendres." Cela a Ă©tĂ© ma ligne de agacĂ©es par les clichĂ©s relatifs aux "princesses modernes" ?C. de H. - Quand on lit les biographies de certaines reines lĂ©gendaires, on se dit que les princesses du XXe siĂšcle Ă©taient d'une sagesse et d'une miĂšvrerie
 Porter un bikini ? La grande affaire ! Vraiment, il y a des choses plus intĂ©ressantes
En vidĂ©o, de Grace Kelly Ă  Charlotte Casiraghi, la saga des princesses de MonacoLa violence des rĂ©seaux sociauxMais quand mĂȘme, il y a une attention constante des mĂ©dias et des atteintes Ă  votre vie privĂ©e
C. de H. - Il faut rester indulgent envers les gens qui croient tout ce qui est Ă©crit. Mais c'est certain, il faut avoir la peau dure face aux intrusions. Ne rien lire de ce qui est Ă©crit, pas mĂȘme les louanges, ne rien regarder, rester bienveillants. Et puis, aujourd'hui, il y a cette chose trĂšs violente les rĂ©seaux sociaux."La tradition, c'est la transmission du feu et non la vĂ©nĂ©ration des cendres." Cela a Ă©tĂ© ma ligne de conduitePrincesse de HanovreC. C. - Toute personne quelle qu'elle soit a le droit Ă  son intimitĂ©. C'est un droit inviolable. Mais aujourd'hui, tout le monde voit sa vie de H. - Avec une grande lĂąchetĂ©. Les rĂ©seaux sociaux sont comme une main vous inspire le grand dĂ©ballage narcissique d'Instagram et autre Facebook ?C. de H. - On nous a vendu la grande idĂ©e de Connect the world, et on constate que les rĂ©seaux sociaux mĂšnent souvent Ă  une immense solitude. À quoi bon avoir 4000 amis virtuels ? Ce n'est pas ma gĂ©nĂ©ration. Il serait peut-ĂȘtre plus judicieux de sortir de chez soi et de voir un ou deux amis la jeunesse a-t-elle des raisons de se montrer optimiste ?C. C. - J'oscille entre des positions contradictoires, entre l'optimisme et le dĂ©sespoir. Il faut du courage pour dĂ©sespĂ©rer
C. de H. - Moi, je suis nĂ©e inconsolable
C. C. - La compagnie des livres, la guidance des philosophes, tout cela est rĂ©confortant et permet de construire autre chose. On parlait du rĂŽle de la culture, c'est peut-ĂȘtre ça ne jamais se dĂ©courager Casiraghi. Felix Dol MaillotL'onde Me TooQue dit-on Ă  Monaco de l'onde Me Too qui secoue le monde ?C. de H. - La prise de conscience est un peu tardive. Je suis trĂšs prĂ©occupĂ©e par les fĂ©minicides. Et jusqu'ici, on ne peut pas dire qu'on faisait grand cas des femmes C. - La parole s'est libĂ©rĂ©e avec les dĂ©bordements auxquels on assiste. Nous sommes dans un moment de transition qui peut paraĂźtre dĂ©concertant. Pourtant, je connais beaucoup d'hommes qui se sentent trĂšs concernĂ©s par la question et qui interrogent. Je n'ai pas le sentiment d'une guerre, et surtout pas chez les jeunes chez eux, il y a un vrai dĂ©sir de construire une Ă©galitĂ©. Il existe cependant un fond de violence Ă  l'Ă©gard des femmes qu'il faut sans doute rattacher au corps maternel, ce corps sacralisĂ© qui peut donner la vie. Il renvoie Ă  une fragilitĂ© qu'on regarde parfois avec dĂ©goĂ»t. On s'attaque Ă  un corps qui reprĂ©sente une vulnĂ©rabilitĂ© dans lequel on Ă©tait plongĂ© enfant. C'est notre premiĂšre enveloppe, on vient tous de lĂ . Et c'est cette enveloppe que certains veulent dĂ©chirer, fracturer, abĂźmer quand ils n'ont peut-ĂȘtre pas Ă©tĂ© assez protĂ©gĂ©s enfants. C'est pour cela qu'il y a, pour moi, un pont entre la question fĂ©minine et la protection de l'enfance, un autre sujet qui m'intĂ©resse Ă©normĂ©ment. Quand il y a du sacrĂ©, il y a de la violence. Le corps de la femme fascine et inquiĂšte fĂ©ministes ?C. de H. - Je fais partie d'une gĂ©nĂ©ration ou la question Ă©tait vive. Je me souviens pourtant de ma mĂšre me disant en toute bonne foi "Tu n'as pas besoin de faire des Ă©tudes." Je me rappelle aussi d'un professeur d'universitĂ© qui m'avait dit avec une cruautĂ© inouĂŻe "Vous prenez la place d'un Ă©tudiant mĂ©ritant." Mais j'ai toujours voulu braver les obstacles. Je me suis toujours sentie en compĂ©tition avec les garçons je voulais faire mieux qu'eux, Ă  l'Ă©cole ou dans la performance sportive. Ça n'est pas forcĂ©ment glorieux, mais cette chose de la compĂ©tition m'a longtemps habitĂ©e. À 20 ans, j'Ă©tais comme ça. AprĂšs, c'est passĂ©, bien C. - Être une femme et dĂ©sirer exprimer sa singularitĂ© est une lutte, quelle que soit sa position. C'est une lutte, pas une guerre, mais ce n'est pas une chose aisĂ©e. Sous prĂ©texte que les femmes se sont Ă©mancipĂ©es, qu'on leur permet de faire une carriĂšre, des enfants, tout en restant dĂ©sirables, on voit moins aujourd'hui la part de sacrifice qu'il y a dans le fait d'ĂȘtre une femme. Et pourtant !Être une femme et dĂ©sirer exprimer sa singularitĂ© est une lutte, quelle que soit sa positionCharlotte CasiraghiC. de H. - Sais-tu qu'en Albanie, il existe une communautĂ© de femmes qui prennent la place des hommes ? On leur accorde alors tous les droits, la considĂ©ration et les privilĂšges accordĂ©s aux patriarches, mais elles doivent renoncer Ă  leur fĂ©minitĂ© !C. C. - Et puis il y a aussi l'image sacralisĂ©e de la fille, de la femme, de l'amoureuse, un corps de jeune fille Ă©ternel. Évidemment, la femme est donc plus violemment confrontĂ©e Ă  la perte de sa fĂ©minitĂ© et de sa beauté "Je me sens riche de toutes ces histoires familiales"Vous ĂȘtes toutes les deux des femmes cĂ©lĂ©brĂ©es pour leur beautĂ©. Ces contingences vous prĂ©occupent elles ?C. de H. - Quel ennui ! C'est un dĂ©faut que je n'ai C. - Franchement, ce n'est pas rĂ©jouissant de vieillir. Cela ne me prĂ©occupe pas aujourd'hui, mais je vois bien Ă  quel point les femmes sont fragilisĂ©es, se sentent blessĂ©es Ă  une Ă©poque oĂč l'enveloppe corporelle est si dĂ©crire le modĂšle maternel chez l'une et l'autre ?C. C. - MĂȘme si je ne l'ai pas connue, je vois chez toi beaucoup de choses de ta maman. Et je reconstruis quelque chose qui, peut-ĂȘtre, t'Ă©chappe et que, peut-ĂȘtre, j'imagine. Le rapport entre une mĂšre et une fille est une chose complexe, la mĂšre occupe une place toute-puissante, mĂȘme quand elle est aimante et tendre
 Il n'est pas question de comparaisons, mais il existe des jeux de miroirs. Quand je regarde des films de ma grand-mĂšre, je vois chez elle ta grĂące, ton exigence, ta discipline et ton mystĂšre aussi
C. de H. - Mais je ne lui ressemble pas du tout. Physiquement, je ressemble Ă  ma grand-mĂšre paternelle. C'Ă©tait une femme trĂšs libre et d'une originalitĂ© folle. Elle a Ă©tĂ© infirmiĂšre pendant la guerre, puis visiteuse de prisons. Totalement C. - Je me sens riche de toutes ces histoires familiales, de tous ces contrastes, de toutes ces femmes qui sont sorties d'un chemin tout tracĂ©. Mon arriĂšre-grand-mĂšre fantasque. Ma grand-mĂšre qui a fait le choix d'arrĂȘter le n'y a-t-il pas chez les femmes de la dynastie une certaine excentricitĂ© ?C. C. - Excentriques au sens de singuliĂšres. Libres de dire je suis protĂ©iforme, je ne suis pas celle que vous de H. - PlutĂŽt qu'excentriques, je dirais extravagantes. Mais pas le mot galvaudĂ© qu'il est devenu, le mot dans sa racine latine "au-delĂ  du chemin". VoilĂ , le pas de cĂŽté 
Coupde théùtre. Ernst August de Hanovre, en litige avec son fils aßné concernant le chùteau familial de Marienburg, a retiré sa plainte contre celui-ci, selon Stern.Mais c'est EAH BetreibungsgmbH, une société de recouvrement autrichienne à laquelle le mari de Caroline de Monaco a vendu ses créances, qui va contester la vente de la bùtisse par Ernst August Junior
L'ex-compagnon de Caroline de Monaco, le duc Ernst-August de Hanovre, a Ă©tĂ© hospitalisĂ© d’urgence ce jeudi 7 fĂ©vrier 2019. Le duc Ernst-August de Hanovre a Ă©tĂ© hospitalisĂ© jeudi dernier. Notons que ce n’est pas la premiĂšre fois que le duc a Ă©tĂ© admis en urgence dans un centre des annĂ©es, l’ex-compagnon de Caroline de Monaco a des problĂšmes de 2005, pendant la pĂ©riode de dĂ©cĂšs du prince Rainier, le duc de Brunswick et de Lunebourg, avait dĂ©jĂ  frĂŽlĂ© la mort Ă  cause d’une ans aprĂšs, pendant l'Ă©tĂ© 2008, il a failli succomber Ă  cause d’un excĂšs d’alcool lors du mariage de son fils Christian. Il a mĂȘme Ă©tĂ© hospitalisĂ© pendant un certains duc Ernst-August est un grand alcoolique, et il ne guĂ©rit pas de ses dĂ©mons, alors qu’il est totalement conscient du danger de son 7 fĂ©vrier de cette annĂ©e, l’homme de 63 ans a Ă©tĂ© hospitalisĂ©, toujours Ă  cause de son alcoolisme. Il a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ© d'urgence en Autriche pour des soins intensifs Ă  l’hĂŽpital Ă  cela, il a dĂ» subir une lourde opĂ©ration, car ses mĂ©decins avaient peur que ses organes ne lĂąchent. A ce moment lĂ , son pronostic vital Ă©tait trĂšs clairement si cela n'Ă©tait pas suffisant, on lui a Ă©galement diagnostiquĂ© un cancer aprĂšs la dĂ©couverte d'une tumeur maligne dans son Ă©tat de santĂ© reste trĂšs prĂ©occupant. Cependant, Ernst August de Hanovre a rĂ©cemment fait sa premiĂšre apparition en public depuis son coma. Il Ă©tait en effet prĂ©sent lors du 60 Ăšme anniversaire de la star de la musique folklorique Gerhard Gabriel, en personnes prĂ©sentes et celles qui ont vu les photos de cette sortie ont pu voir que bien que le prince Ă©tait souriant, il avait l'air dans un Ă©tat de faiblesse physique TENSIONS AVEC SON FILSJuste avant sa derniĂšre hospitalisation, Ernst-August a eu une dispute avec son fils. Ce ne sera pas la premiĂšre fois qu'Ernst-August Junior est en froid avec son pĂšre. L'histoire que partage les 2 hommes remonte au mariage de Junior, quand il a Ă©pousĂ© Ekaterina Malyshev. Le pĂšre redoutait la perte du patrimoine de la qui a le plus affectĂ© le pĂšre a sans doute Ă©tĂ© la vente du chĂąteau de Marienburg. Pour "un euro symbolique", Ernst-August Junior a vendu le chĂąteau au gouvernement cause aurait Ă©tĂ© le coĂ»t des rĂ©parations, maintenances et rĂ©novations qui Ă©tait devenu trop lourd.
\n\n \n\n\n \n\n ernst august de hanovre et sa nouvelle compagne
Neufans aprĂšs le dĂ©cĂšs de son deuxiĂšme mari en 1990, Caroline de Monaco Ă©pouse le prince Ernst August de Hanovre, et devient Ă  nouveau mĂšre d’une petite fille, Alexandra de Hanovre (nĂ©e
La princesse Alexandra de Hanovre est en couple depuis 2016 avec son compagnon, Ben-Sylvester Strautmann, un jeune homme trĂšs sportif qui est aussi fĂ©ru de musique. Elle a fait une apparition trĂšs remarquĂ©e au 66e Bal de la Rose, qui s'est dĂ©roulĂ© au Sporting Monte-Carlo le vendredi 8 juillet. Ce dĂźner caritatif est organisĂ© chaque annĂ©e pour la Fondation Princesse-Grace-de-Monaco et est orchestrĂ© par la prĂ©sidente de cette organisation, Caroline de Monaco, ainsi que par le prince Albert II, le vice-prĂ©sident de la fondation. Une grande partie des Grimaldi ont assistĂ© Ă  cet Ă©vĂ©nement majeur sur le Rocher, Ă  l'image des enfants de Caroline de Monaco, Charlotte Casiraghi, Andrea Casiraghi, Pierre Casiraghi, accompagnĂ©s de leur partenaire. La petite derniĂšre de la fratrie, Alexandra de Hanovre, fille de Caroline de Monaco et du prince Ernest-Auguste de Hanovre, Ă©tait aussi de la partie. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la jeune femme de 22 ans a fait sensation dans une robe aux couleurs monĂ©gasques, donc blanche et rouge, signĂ©e du crĂ©ateur italien Giambattista Valli. Comme Ă  son habitude, Alexandra de Hanovre n'est pas venue seule Ă  cet Ă©vĂ©nement. Elle Ă©tait accompagnĂ©e de son compagnon, Ben-Sylvester Strautmann. Il faut dire que depuis leur premiĂšre apparition officielle en tant que couple, qui remonte Ă  2017, les deux amoureux ne manquent aucun grand rendez-vous au sein de la PrincipautĂ©. Mais alors, qui est ce fameux Ben-Sylvester Strautmann ? Ben-Sylvester Strautmann, un sportif... et DJ DerniĂšre actu Comme le prĂ©cise le magazine Point de vue, Ben-Sylvester Strautmann est nĂ© le 31 dĂ©cembre 1998 en Allemagne. Ses parents, Joachin Strautmann et Sabine Holtz-Strautmann, tous deux banquiers, s'installent Ă  Monaco lorsque Ben-Sylvester est ĂągĂ© de 10 ans. C'est donc sur le Rocher que Ben-Sylvester Strautmann passe toute son adolescence. Ce jeune homme de 1,96 m, trĂšs sportif, se prend de passion pour le basket ; il fera d'ailleurs partie de l'Ă©quipe nationale des moins de 18 ans de Monaco. En parallĂšle, le petit-ami d'Alexandra de Hanovre poursuit des Ă©tudes de gestion d'entreprise au King's College de Londres, au Royaume-Uni. Lorsque son emploi du temps le permet, Ben-Sylvester Strautmann s'adonne aussi Ă  une autre activitĂ© bien plus festive, puisqu'il mixe dans certains clubs sĂ©lects de la CĂŽte d'Azur. Des fiançailles bientĂŽt annoncĂ©es ? C'est en 2016 que le jeune homme a rencontrĂ© Alexandra de Hanovre. Mais ce n'est qu'un an plus tard, lors d'un match de huitiĂšme de finale de Ligue des champions au stade Louis-II, que le couple s'affiche ensemble pour la toute premiĂšre fois. Depuis, les deux tourtereaux, trĂšs complices, assistent ensemble Ă  divers Ă©vĂ©nements officiels, comme ce fut le cas le 8 juillet dernier au Bal de la Rose. DĂ©sormais, alors que la PrincipautĂ© est tĂ©moin de leur amour depuis cinq ans, une question brĂ»le les lĂšvres des habitants du Rocher Alexandra de Hanovre et Ben-Sylvester Strautmann vont-ils bientĂŽt se fiancer ? Pour le moment, le couple semble ne pas vouloir se prĂ©cipiter. Curieuse et fĂ©rue d'Ă©criture, NoĂ©mie se passionne pour une foule de sujets de sociĂ©tĂ© qu'elle s'applique Ă  dĂ©cortiquer. Quand elle n'est pas en train de dĂ©vorer un polar scandinave ou 

Leprince Ernst August de Hanovre a été vu à plusieurs reprises depuis cet été avec une femme récemment entrée dans sa vie : Claudia Stilianopoulos, comme le dévoile le
La princesse avec sa fille Alexandra au pique-nique de Monaco, le 10 septembre. © Thierry Orban/ 28/09/2011 Ă  2258, Mis Ă  jour le 14/12/2021 Ă  1537 La princesse est enfin arrivĂ©e Ă  bon port. Dans la PrincipautĂ©, apaisĂ©e, elle a trouvĂ© son rĂŽle entre CharlĂšne et Albert. Les MonĂ©gasques l’appellent le regard Caroline ». Il passe Ă  quelques millimĂštres au-dessus des tĂȘtes des personnes prĂ©sentes pour se fixer sur un point lointain. MĂȘme s’il est accompagnĂ© d’un sourire poli, les initiĂ©s comprennent le message ne pas approcher. Ce regard de givre, cela fait longtemps que les fidĂšles de la princesse de Hanovre ne l’ont vu. Si les yeux de Caroline regardent parfois ­l’horizon, son attitude Ă©voque plutĂŽt celle d’une voyageuse qui, au terme d’un long pĂ©riple, est arrivĂ©e Ă  bon port et profite du paysage. La princesse est rayonnante, dĂ©contractĂ©e, voire carrĂ©ment enjouĂ©e. Son frĂšre mariĂ©, ses ­enfants installĂ©s », elle se sent apaisĂ©e. Dans le nouveau tableau familial, elle est Ă  la fois le pivot et le point d’ancrage, une matriarche », ose un inconditionnel, rosissant de son fans de Caroline ont eu peur de la perdre, que la prĂ©sence d’une First Lady ne les prive de leur ­premiĂšre dame. Ils sont rassurĂ©s la princesse est toujours lĂ  pour les ­évĂ©nements et les causes auxquelles elle tient. Mardi 20 septembre, elle inaugure, Ă  Monaco , l’exposition Alternativelight », qui prĂ©sente les jardins secrets » d’artistes, dont Robert Redford qui expose pour la premiĂšre fois ses esquisses. En veste dorĂ©e et pantalon noir, elle arpente les allĂ©es pendant deux bonnes heures, s’attardant volontiers auprĂšs des ­artistes. Le 14 septembre, elle a assistĂ©, aux cĂŽtĂ©s de son frĂšre et de son fils Pierre, au lancement de la 10e Ă©dition de la Monaco Classic Week - La Belle Classe, un rassemblement de voiliers anciens. Les jours suivants, elle est ­restĂ©e pour ­admirer le ballet des vieux grĂ©ements dans la baie de Monaco, ­depuis le pont de son yacht 1930, le Pacha III ». Pierre et un de ses amis anglais Ă©taient aussi Ă  bord. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Caroline ne le cache pas c’est grĂące Ă  ses enfants qu’elle a retrouvĂ© le sourire, aprĂšs sa sĂ©paration d’avec Ernst August de Hanovre, en 2008. Alexandra, la fille nĂ©e de ce mariage , vient de faire sa rentrĂ©e en 5e dans une institution catholique du Rocher. Entre sa ­scolaritĂ©, ses cours de violon, de patinage artistique et ses copines, elle s’est construit une vie ­paisible et bien remplie en PrincipautĂ©. Elle est trop jeune pour les mondanitĂ©s, mais assiste ­volontiers aux manifestations qui mĂȘlent l’officiel et le familial, comme le pique-nique des MonĂ©gas­ques, le 10 septembre dernier. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Il y a quelques annĂ©es, Caroline avait confiĂ© Ă  la journaliste amĂ©ricaine Diane Sawyer sa philosophie de l’éducation Les enfants ne nous appartiennent pas. Nous pouvons leur indiquer des portes Ă  ouvrir, leur donner des clĂ©s si nous en possĂ©dons, mais c’est Ă  eux de choisir de s’en servir ou non. » Ses trois aĂźnĂ©s, Andrea, Charlotte et Pierre Casiraghi, ont choisi des portes qui s’ouvraient sur New York, Paris, ­Londres ou Milan, vers les podiums, les amphis universitaires, les boĂźtes de nuit ou les paddocks, mais tous les chemins les ramĂšnent vers elle, qu’ils ne cessent de citer en exemple. Elle-mĂȘme est trĂšs fiĂšre de ce qu’ils sont devenus, de leurs parcours, de leurs centres d’intĂ©rĂȘt, de leurs engagements. Elle est mĂȘme fiĂšre de leurs choix de compagne ou de compagnon, note une de ses amies. Si elle est si rayonnante en ce moment, c’est grĂące Ă  ses enfants. Ils sont pour elle la plus belle des parures. »Charlotte est Ă©videmment celle qui lui ressemble le plus. Caroline faisait la une de Vogue » en 1983, photographiĂ©e par Andy Warhol. Aujourd’hui, c’est sa fille qui est en couverture du magazine, photographiĂ©e par Mario Testino. Comme sa mĂšre, Charlotte semble ­dĂ©cidĂ©e Ă  prouver qu’on peut concilier couronne et neurones, stilettos et ­Stendhal. Dans les annĂ©es 80, Caroline assurait que pour semer les photographes, il lui suffisait d’entrer dans une librairie ; Charlotte trimballe des recueils de ­SĂ©nĂšque et de CicĂ©ron dans son it bag. La jeune femme est touche-Ă -tout – mode, journalisme, Ă©dition et aussi art contemporain, comme son boyfriend, Alex ­Dellal, qui possĂšde une galerie. Mais ­Caroline est fiĂšre de l’énergie et de la discipline que dĂ©ploie sa fille au service de sa passion, l’équitation. Elle l’encourage dans son projet le plus ­ambitieux se qualifier pour les JO de Londres. Entre mĂšre et fille, les liens sont multiples amis, causes, rĂ©seaux
 Quand Charlotte parraine une Ă©preuve des Gucci Masters de Paris en dĂ©cembre, les gains sont reversĂ©s Ă  l’Amade, l’Association mondiale des amis de l’enfance prĂ©sidĂ©e par Caroline. Les 15 et 16 septembre derniers, Charlotte Ă©tait Ă  Monaco pour assister au mariage de son amie, la cavaliĂšre Edwina Alexander avec Jan Tops, patron du ­Global Champions Tour. Le 15 au soir, mĂšre et fille sont allĂ©es ensemble – Caroline en beige rosĂ© poudrĂ©, Charlotte en noir – Ă  une petite fĂȘte chez le jeune couple, Ă  la veille de la cĂ©rĂ©monie religieuse. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Pierre, le plus jeune des fils de ­Caroline, est installĂ© depuis un an Ă  ­Monaco. AprĂšs des Ă©tudes d’économie Ă  l’universitĂ© Bocconi, Ă  Milan, il s’est lancĂ© dans les affaires en tant qu’administrateur de l’entreprise de BTP ­Engeco dont il est Ă©galement actionnaire majoritaire et de Monacair, spĂ©cialisĂ©e dans les transferts de VIP en hĂ©licoptĂšre, deux sociĂ©tĂ©s créées par son pĂšre, Stefano, et son oncle, Marco. Le voilĂ  jeune entrepreneur » et mĂȘme membre d’honneur de la Jeune chambre Ă©conomique de Monaco. Les habitants du quartier de Fontvieille, oĂč il a ses bureaux, adorent le voir passer, matin et soir, nez au vent et souvent clope au bec. Faux nonchalant mais vrai bosseur, Pierre charme les investisseurs comme les vieilles dames. Au grand dĂ©sespoir des jeunes filles, il est toujours fidĂšle Ă  ­Beatrice Borromeo. La belle Italienne suit des Ă©tudes de journalisme Ă  l’universitĂ© Columbia, aux Etats-Unis, mais les amours Ă  distance ne font pas peur quand on est jeune, riche et habituĂ© aux avions. EncouragĂ© par Caroline, Pierre veut compter Ă  Monaco, et pas seulement en tant que fils et neveu de ».Elle adore ce rĂŽle officieux de ministre de la Culture qui lui permet de concilier ses goĂ»ts et ses devoirsInspirĂ©s par leur mĂšre, Charlotte et Pierre partagent avec elle beaucoup de passion, que ce soit le nautisme, la mode ou l’équitation. Andrea, l’aĂźnĂ©, rĂ©pĂšte aussi que sa mĂšre est son modĂšle » Je l’ai toujours vue se mettre en quatre pour des actions caritatives, n’hĂ©sitant jamais Ă  parcourir le monde pour soutenir des causes humanitaires. Je suis mĂȘme parfois parti avec elle. Elle m’a certainement ouvert la voie, m’apprenant qu’il faut aider son prochain », confiait-il au magazine Hello » en 2010. Des quatre enfants de Caroline, Andrea est le plus insaisissable. Le plus fragile aussi, soulignent ses proches, celui qui a le plus souffert de l’absence de son pĂšre, Stefano, mort tragiquement en 1990. Il s’intĂ©resse Ă  la diplomatie, a fait des Ă©tudes de sciences politiques Ă  New York, un stage Ă  l’ambassade du Qatar Ă  Paris, un autre chez Areva. Il n’est ­jamais loin de sa girlfriend, Tatiana Santo Domingo. Le 11 septembre dernier, le petit groupe qui accompagnait le prince Albert pour une randonnĂ©e au mont Agel, Ă  l’occasion du centenaire du Club alpin de Monaco, a Ă©tĂ© surpris de voir arriver Andrea, le crĂąne rasĂ©, vĂȘtu d’une tunique indienne, portant autour du cou un long collier de perles de bois. Son entourage annonce sa prochaine installation en PrincipautĂ©, pour quelques mois. Il est tout maigre, on va le remplumer », se promettent dĂ©jĂ  les installĂ©, Charlotte en visite rĂ©guliĂšre, Andrea sur le point d’arriver Caroline a maintenant tous ses enfants prĂšs d’elle. La princesse peut Ă©galement ĂȘtre fiĂšre de son dernier bĂ©bĂ© », le Nouveau MusĂ©e national de Monaco, nĂ© Ă  son initiative, qui a fĂȘtĂ©, le 17 septembre, son premier anniversaire. En un an, le musĂ©e a dĂ©jĂ  eu les honneurs du New York Times » et d’ Artforum ». Si l’exposition grand public dĂ©diĂ©e au mariage princier, au MusĂ©e ocĂ©anographique, a attirĂ© 250 000 visiteurs cet Ă©tĂ©, ce sont les sĂ©lections pointues de la villa Paloma et de la villa Sauber qui font parler le monde de l’art. Le 16 octobre, Ă  l’occasion de la JournĂ©e europĂ©enne du patrimoine, le public pourra dĂ©couvrir des portraits d’elle par Andy Warhol, Helmut Newton ou Robert Wilson, une collection dont elle a fait don au musĂ©e. Ses apparitions aux manifestations ­culturelles ne sont que la partie Ă©mergĂ©e de l’iceberg, explique-t-on dans son entourage. En coulisses, elle passe Ă©normĂ©ment de temps Ă  rencontrer des ­artistes, Ă  les soutenir, Ă  les suivre. C’est la partie du “job” qu’elle prĂ©fĂšre. » Pour cette ­rentrĂ©e, elle a demandĂ© Ă  son ami, le chorĂ©graphe Jean-Christophe Maillot, de rĂ©unir, au sein d’une mĂȘme structure, la compagnie des Ballets de Monte-Carlo et l’AcadĂ©mie de danse Princesse-Grace, pour rehausser encore le niveau de l’acadĂ©mie, qui accueille des Ă©lĂšves du monde entier Chine, France, Etats-Unis, Japon
 Le 4 octobre, elle remettra les prix littĂ©raires de la fondation Prince-Pierre. C’est l’occasion pour elle de faire venir Ă  Monaco des Ă©crivains confirmĂ©s – Emmanuel CarrĂšre, Pierre Assouline, Nancy Huston et Jean-Paul Kauffmann, cette annĂ©e –, mais aussi de jeunes auteurs, finalistes de la Bourse de la dĂ©couverte, qu’elle chouchoute. Kim Thuy, Ă©crivaine canadienne sĂ©lectionnĂ©e l’an dernier, en Ă©tait revenue Ă©merveillĂ©e La princesse Caroline nous a reçus trois fois en quarante-huit heures ! a-t-elle confiĂ© aux mĂ©dias ­canadiens. On sĂ©journait Ă  l’HĂŽtel ­Hermitage. C’était comme Disney pour grands, avec un vrai chĂąteau, des vraies princesses, une mer d’un bleu parfait. »Caroline adore ce rĂŽle officieux de ministre de la Culture. Il lui permet de concilier ses goĂ»ts et ses devoirs le coup de fouet qu’elle donne Ă  la vie artistique rĂ©jouit les rĂ©sidents habituĂ©s des ­musĂ©es de Londres, Paris et New York, et il participe au rayonnement international de la PrincipautĂ©, un sujet cher au cƓur de son frĂšre. Mais, sur le Rocher, beaucoup rĂȘvent d’une mission de plus pour elle devenir la coach » de CharlĂšne dans son nouveau rĂŽle de princesse. Pas question, rĂ©torquent les experts Caroline est extrĂȘmement respectueuse du rĂŽle de son frĂšre, et elle a trop de tact pour imposer son avis Ă  sa belle-sƓur. En ­revanche, elle sera lĂ  pour la soutenir, et l’aider Ă  Ă©viter les Ă©cueils et les piĂšges », explique un fin connaisseur de la famille princiĂšre. Caroline donne peu d’interviews et s’exprime rarement ­publiquement, mais elle sait faire passer des messages. AprĂšs le mariage, exaspĂ©rĂ©e par les rumeurs malveillantes qui couraient sur Albert et CharlĂšne, elle qui n’assistait plus au bal de la Croix-Rouge depuis plusieurs annĂ©es, a tenu Ă  venir Ă  l’édition 2011, histoire de montrer qu’en cas de turbulences, les ­Grimaldi font front. De la mĂȘme façon, quand les mauvaises langues interprĂštent le dĂ©part de Christiane Stahl, la conseillĂšre en communication d’Albert, comme un licenciement pour cause d’ Ă©chec de la communication autour du mariage », elle dĂ©ment Ă  sa maniĂšre deux heures de prĂ©sence au cocktail de dĂ©part de la conseillĂšre, et de longs ­applaudissements aprĂšs le chaleureux discours de son vie de Caroline Ă  Monaco a donc trouvĂ© son point d’équilibre. La princesse est toujours sĂ©parĂ©e – mais pas ­divorcĂ©e – de Ernst August de Hanovre. Pour l’instant, ce statu quo lui convient, d’autant qu’elle veille Ă  maintenir les liens avec celui qui est encore son mari. Les deux fils de Ernst Ă©taient invitĂ©s au mariage d’Albert et CharlĂšne, et l’aĂźnĂ© est dĂ©jĂ  venu Ă  Monaco soutenir Alexandra pendant une compĂ©tition de patinage artistique. Caroline tient Ă  prĂ©server cette harmonie – pour elle-mĂȘme et, surtout, pour Alexandra. ­Depuis le retour de Caroline en PrincipautĂ©, certains MonĂ©gasques s’inquiĂštent qu’un homme, un nouvel amour, ne leur vole un jour leur princesse en l’entraĂźnant loin d’eux. La nouvelle sĂ©rĂ©nitĂ© de Caroline les rassure dorĂ©navant, se disent-ils, entre ses ­enfants et ses activitĂ©s, sa vie est trop ancrĂ©e sur le Rocher pour qu’elle s’en Ă©loigne longtemps.
ErnstAugust de Hanovre, qui est toujours officiellement mariĂ© Ă  la princesse Caroline de Monaco, a rĂ©cemment Ă©tĂ© vu en compagnie d’une autre femme en Espagne. Ernst August de Hanovre aura eu une
MalgrĂ© la distance prise depuis une dizaine d’annĂ©es, Caroline de Monaco et Ernst August gardent le contact et continuent de discuter. Et la paix pourrait mĂȘme conclu, avant des retrouvailles sur le Rocher. Et cette rĂ©jouissante nouvelle est rapportĂ©e par le mĂ©dia italien Yeslife, qui rappelle que malgrĂ© les humiliations publiques subies, notamment en raison des infidĂ©litĂ©s du pĂšre de sa fille, l’ainĂ©e des Grimaldi n’aurait aucune intention de divorcer par crainte de perdre son titre d’Altesse Royale. Évidemment, il y a aussi beaucoup plus en jeu que son statut de princesse royale, supĂ©rieur Ă  celui de sa belle-sƓur, CharlĂšne de Monaco. Le prince de Hanovre, malgrĂ© des investissements hasardeux, serait Ă  la tĂȘte d’actifs estimĂ©s Ă  350 millions d’euros. France Dimanche s’était aussi interrogĂ© sur les raisons pour lesquelles la princesse Caroline de Monaco refusait de divorcer, un refus qui serait liĂ© Ă  la religion. Pour l’Église catholique, le sacrement de mariage est indissoluble. Au cas oĂč des conjoints se sĂ©parent, leur Ă©ventuel remariage civil est tenu pour gravement coupable. Les mariĂ©s sĂ©parĂ©s sont considĂ©rĂ©s, du vivant de leur premier conjoint, comme inaptes Ă  toute autre vie conjugale lĂ©gitime ». Si jamais Caroline de Monaco – membre de la famille rĂ©gnante d’un État dont la religion d’État est le catholicisme – devait divorcer du prince Ernest-August de Hanovre, elle serait dans l’impossibilitĂ© de se remarier.

Alorsque son mari Ernst August de Hanovre est en passe d’ĂȘtre interdit Ă  son pavillon de chasse, suite Ă  une condamnation pour violence, son Ă©pouse, la princesse Caroline de Monaco n’aurait pas

Personnage haut en couleur, Ernst-August de Hanovre, pĂšre d’Alexandra de Hanovre, n’a cessĂ© de faire parler de lui. DĂ©couvrez la vie d’un prince faisant rĂ©guliĂšrement l’objet de dĂ©mĂȘlĂ©s judiciaires. Alors qu’elle assistait au 66e Bal de la Rose au Sporting Monte-Carlo, vendredi 8 juillet, Alexandra de Hanovre a fait sensation dans une sublime robe signĂ©e Giambattista Valli. Il faut dire que la princesse a le don d’attirer tous les regards, tout comme son pĂšre, mais pour des raisons bien diffĂ©rentes
 Fils d’Ernst August IV, prince de Hanovre, et de la princesse Ortrud, Ernst-August de Hanovre a dĂ©marrĂ© sa carriĂšre dans la production de documentaires animaliers. Le jeune prince au train de vie flamboyant se plaisait alors Ă  organiser de nombreuses fĂȘtes mondaines. Une pĂ©riode oĂč il a fait la connaissance de Caroline de Monaco, dont il est aujourd’hui sĂ©parĂ©, mais pas divorcĂ©. Si Ernest de Hanovre ne gravite plus autant autour du Rocher, celui-ci a continuĂ© Ă  faire parler de lui. “À une Ă©poque, il avait Ă©tĂ© surnommĂ© le prince baston’, il frappait les journalistes, il avait urinĂ© sur le pavillon turc Ă  l’exposition universelle”, a dĂ©voilĂ© Philippe Delorme, historien et auteur des Plus Belles Heures de Monaco et des Grimaldi Ed. La BoĂźte Ă  Pandore, comme l'a rapportĂ© 20 minutes. Mais l’homme a Ă©galement créé quelques secousses dans son cercle proche, en refusant par exemple de reconnaĂźtre le mariage de son fils, Ernst-August Jr, avec la crĂ©atrice de mode russe Ekaterina Malysheva. En dĂ©cembre 2020, Ernst-August de Hanovre a mĂȘme intentĂ© un procĂšs contre son enfant en demandant la rĂ©vocation d’une donation faite il y a plusieurs annĂ©es le chĂąteau familial de Marienburg. “Le conflit viendrait de la gestion autour de la Fondation de Cumberland, qui chapeaute les biens des Hanovre. Le pĂšre aurait cĂ©dĂ© Ă  son fils aĂźnĂ© les biens allemands et conservĂ© la main sur les biens autrichiens. Mais il soupçonnerait son fils de vouloir prendre entiĂšrement le pouvoir”, ont indiquĂ© des informateurs du Point. DerniĂšre actu Ernst-August de Hanovre son avocat le traĂźne en justice Mardi 26 avril 2022, Ernst-August de Hanovre s’est Ă  nouveau retrouvĂ© au tribunal et dans une situation pour le moins cocasse. En effet, son avocat lui a rĂ©clamĂ© euros d’honoraires impayĂ©s pour une assistance juridique fournie Ă  plusieurs reprises entre 2016 et 2021, comme l’a rĂ©vĂ©lĂ© le mĂ©dia allemand Krone Zeitung. Comme l’ont prĂ©cisĂ© nos confrĂšres germaniques, le juge a pourtant rĂ©ussi Ă  convaincre les parties de conclure un accord “En Ă©change d’un paiement de euros jusqu’en novembre 2022, les crĂ©ances sont dĂ©sormais rĂ©glĂ©es et le litige est rĂ©solu.” Curieuse, Anastasia a la plume mallĂ©able. SociĂ©tĂ©, culture, lifestyle, politique, droits des femmes 
 EngagĂ©e, Anastasia se plaĂźt Ă  dĂ©cortiquer l’actualitĂ© sous tous ses angles pour en dĂ©livrer la substance 

o274c. 315 142 114 388 317 33 203 258 431

ernst august de hanovre et sa nouvelle compagne