lescom - munes ne sont pas tenues de prendre en charge les dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles ou classes maternelles privĂ©es sous contrat, situĂ©es sur leur territoire, si elles nâont pasPar Denis LhermPubliĂ© le 30/12/2013 Ă 0h00 Alain JuppĂ© a Ă©tĂ© contraint de retirer une dĂ©libĂ©ration contestĂ©e sur le financement des Ă©coles privĂ©es lors du dernier conseil municipal. Denis Lherm projet de convention entre la ville de Bordeaux et le diocĂšse catholique, portant sur le financement que la commune apporte aux Ă©coles privĂ©es sous contrat, a mis le feu aux poudres lors du dernier conseil municipal, fin dĂ©cembre. Lâopposition, notamment lâĂ©lu Ă©cologiste... projet de convention entre la ville de Bordeaux et le diocĂšse catholique, portant sur le financement que la commune apporte aux Ă©coles privĂ©es sous contrat, a mis le feu aux poudres lors du dernier conseil municipal, fin dĂ©cembre. Lâopposition, notamment lâĂ©lu Ă©cologiste Patrick Papadato, par ailleurs enseignant de profession, est montĂ©e au crĂ©neau pour torpiller cette dĂ©libĂ©ration. Il sâest appuyĂ© sur un renfort de poids le prĂ©fet lui-mĂȘme, qui venait de rappeler Ă Alain JuppĂ© que le systĂšme de financement des Ă©coles privĂ©es nâest pas quoi sâagit-il ? Comme le veut le Code de lâĂ©ducation, la Ville de Bordeaux prend en charge le fonctionnement des classes et Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires privĂ©es sous contrat dâassociation, dans des conditions identiques que pour les Ă©tablissements de lâenseignement public. La clĂ© de rĂ©partition est le nombre dâĂ©lĂšves et le fait quâils rĂ©sident dans la commune. Mais depuis des annĂ©es, au lieu de verser un montant par Ă©lĂšve bordelais concernĂ©, la municipalitĂ© donne une enveloppe globale que le diocĂšse rĂ©partit. DâoĂč le projet de convention. Par ailleurs, les Ă©coles font une sorte de pĂ©rĂ©quation entre elles, ce qui a pour effet dâĂ©loigner le rĂ©sultat final de la stricte rĂšgle de base. Les sommes en jeu ne sont pas nĂ©gligeables, elles atteignent presque 3 millions dâeuros dans le budget 2014. Tricotage »Cela fait maintenant onze ans que Patrick Papadato conteste publiquement ce systĂšme, non pas au niveau du montant global, mais parce que les sommes allouĂ©es ne correspondent pas au bon nombre dâĂ©lĂšves. Saint-Gabriel, par exemple, devrait avoir un forfait communal beaucoup plus important que ce quâelle a. Par ailleurs, les Ă©coles se faisaient entre elles une sorte de tontine avec lâargent public », explique-t-il. Depuis 2002, il a alertĂ© le prĂ©fet plusieurs fois, jusquâĂ obtenir de ce dernier un rappel Ă la loi envoyĂ© Ă Alain JuppĂ©. Nous avons reconnu quâil y avait un calcul incorrect, nous corrigeons », a dâailleurs expliquĂ© le maire de Bordeaux en conseil municipal. Mais pour que la correction » ne soit pas trop brutale », il a proposĂ© de lâĂ©taler sur cinq ans. Inacceptable, aux yeux de Patrick Papadato, qui estime que cela fait dĂ©jĂ trop longtemps que la ville est hors des clous. Du coup, il a poussĂ© le maire dans ses retranchements, lui enjoignant plusieurs fois de retirer la dĂ©libĂ©ration. Pour le PS, Martine Diez a reprochĂ© au maire de faire du tricotage ».Finalement, aprĂšs des minutes dâĂ©changes tendus, Alain JuppĂ© hors de lui a fini par retirer la dĂ©libĂ©ration. Quand il se met en colĂšre comme ça, câest quâil est pris en faute, il dĂ©teste et moi je sais que jâai raison », commente lâopposant Ă©cologiste. De fait, si les colĂšres du maire sont connues, il est assez rare de le voir retirer une dĂ©libĂ©ration. Surtout sous la pression de son opposition. Le sujet reviendra immanquablement sur le tapis dĂ©but 2014, puisque la question du financement municipal aux Ă©coles privĂ©es reste Ă voter. La suite de cet articleest rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©es. DĂ©couvrez l'offre Premium Le journal + LâaccĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© des articles depuis 1944 + lâĂdition du soir + Le Club abonnĂ©s DĂ©jĂ abonnĂ© ? Se connecter ï»żUnecirculaire rĂ©gissant le financement par les communes de la scolaritĂ© des enfants rĂ©sidant sur leur territoire, mais scolarisĂ©s dans une autre commune, y compris dans le privĂ©, a Ă©tĂ© Deux Ă©lĂšves posent encadrĂ©s par deux de leurs professeurs vĂȘtus de toges de maĂźtres dans l'enceinte du CollĂšge international catholique de Chavagnes-en-Paillers , en juin 2004. AFP L'Union des familles laĂŻques Ufal s'est Ă©levĂ©e lundi 28 septembre contre l'adoption, par l'AssemblĂ©e nationale, d'une proposition de loi sur le financement des Ă©coles privĂ©es. Le texte restreint l'obligation faite aux communes de financer la scolaritĂ© d'Ă©lĂšves rĂ©sidant sur leur territoire, mais inscrits dans des Ă©coles privĂ©es d'autres communes. L'Ufal estime que ce n'est pas assez. Il ne faut pas "favoriser le dumping des Ă©coles privĂ©es", estime l'association. Avec cette loi, "il s'agit en fait de renforcer le privilĂšge exorbitant accordĂ© par l'article 89 de la loi de 2004 aux Ă©coles privĂ©es, au dĂ©triment des efforts de lâĂtat et des communes pour Ă©tendre la prĂ©sence des Ă©coles publiques sur lâensemble du territoire", Ă©crit l'Ufal dans un communiquĂ©. "Cette paritĂ© accentue lâinĂ©galitĂ©" Pour sa part, le SNUipp dĂ©nonce la "paritĂ© de financement entre les Ă©coles publiques et privĂ©es" créée par le texte. "Cette paritĂ© de financement accentue lâinĂ©galitĂ© de traitement entre une Ă©cole publique qui a vocation Ă accueillir tous les enfants et une Ă©cole privĂ©e qui conserve la maĂźtrise de son recrutement et se voit octroyer une plus grande libertĂ© de gestion", souligne le syndicat dans un communiquĂ©. "Au lieu dâaccorder des avantages Ă lâenseignement privĂ© et de supprimer des postes dans lâenseignement public, lâEtat et le lĂ©gislateur devraient prioritairement intervenir dans une mission de pĂ©rĂ©quation et dâharmonisation entre les Ă©coles publiques." Des restrictions La proposition de loi a Ă©tĂ© approuvĂ©e par l'UMP et le Nouveau centre, mais rejetĂ©e par le PS, le PRG et le PCF. La nouvelle loi "garantit la paritĂ© de financement" entre Ă©coles privĂ©es et publiques mais restreint l'obligation Ă quatre cas - absence de capacitĂ© d'accueil dans la commune d'origine, - obligations professionnelles des parents, - raisons mĂ©dicales, - frĂšre ou soeur dĂ©jĂ scolarisĂ©s dans une autre commune. Les litiges sont soumis au prĂ©fet qui devra statuer dans un dĂ©lai de trois mois. La majoritĂ© y voit un compromis Le texte adoptĂ© lundi par le Parlement a pour origine un amendement, votĂ© en 2004, qui avait rallumĂ© la guerre scolaire. Cet amendement avait Ă©tĂ© introduit par Michel Charasse, Ă l'Ă©poque sĂ©nateur PS. Pour le gouvernement, la proposition de loi est "le fruit d'un consensus" qui "apporte des solutions concrĂštes respectueuses de l'Ă©quitĂ© entre Ă©cole publique et Ă©cole privĂ©e", a dĂ©clarĂ© Luc Chatel Education nationale. Pour Yvan Lachaud NC, "apaisement est le mot qui caractĂ©rise ce compromis". Seule voix discordante Ă l'UMP, Pierre Cardo a votĂ© contre en regrettant que le maire de la commune concernĂ©e n'ait pas son mot Ă dire. Une mesure "dangereuse pour notre pacte social" Pour le PS, MichĂšle Delaunay a admis que "le texte Charasse Ă©tait nĂ© d'un malentendu". Mais quand "nous avons proposĂ© de le supprimer, vous avez opposĂ© une fin de non-recevoir. Vous faites mine aujourd'hui de le supprimer mais vous en confirmez au contraire le principe, est-ce loyal?". Le PS a demandĂ© l'abrogation et non l'amĂ©nagement de la mesure "qui est excessivement coĂ»teuse Ă terme et dangereuse pour notre pacte social". En 2007, le PS avait lui-mĂȘme dĂ©posĂ© un texte pour abroger la "bĂȘtise" de Michel Charasse, adoptĂ©e cependant Ă l'Ă©poque avec les voix des sĂ©nateurs PS et l'accord du gouvernement. La majoritĂ© l'avait rejetĂ©. "L'amendement Charasse avait Ă©tĂ© dĂ©tournĂ©", a dit Yves Durand PS, jugeant que le nouveau texte n'allait "pas dans le sens de l'apaisement" mais au contraire "organisait l'exode scolaire". "Pourquoi adopter un traitement Ă©galitaire alors qu'il n'y a pas identitĂ© entre les systĂšmes publics et privĂ©s?", a demandĂ© Jacques Dessalangre PCF pour lequel le gouvernement "organise un transfert de l'argent public vers le privĂ©", qui risque "d'accentuer la fermeture d'Ă©coles publiques". Jean Glavany PS s'est dit "content" car "on a pris conscience du problĂšme", mais "vous prenez prĂ©texte de cette correction pour faire pencher le balancier" vers le privĂ©. Sylvia Pinel PRG a critiquĂ© un texte qui "sanctuarise les inĂ©galitĂ©s".
AccueilActualitĂ©A la uneUne nouvelle circulaire sur le financement des Ă©coles privĂ©es par les communes Education PubliĂ© le 29/08/2007 âą dans A la une, Actu expert Education et Vie scolaire, France Ma Gazette SĂ©lectionnez ce thĂšme et crĂ©ez votre newsletter personnalisĂ©e Une circulaire rĂ©gissant le financement par les communes de la scolaritĂ© des enfants rĂ©sidant sur leur territoire, mais scolarisĂ©s dans une autre commune, y compris dans le privĂ©, a Ă©tĂ© adressĂ©e aux prĂ©fets, rĂ©vĂšle le quotidien la Croix» du 29 aoĂ»t. Il sâagit de la nouvelle version de la circulaire annulĂ©e le 4 juin par le Conseil dâEtat, saisi notamment par le ComitĂ© dâaction laĂŻque Cnal.Le Conseil dâEtat avait invalidĂ© le texte prĂ©cĂ©dent pour des questions de forme. Aussi la nouvelle version reprend les termes du document prĂ©cĂ©dent, Ă lâexception de trois rectifications portĂ©es Ă lâannexe ».Texte dâapplication de lâarticle 89 de la loi de dĂ©centralisation dâaoĂ»t 2004, la circulaire sera publiĂ©e le 6 septembre au ... [60% reste Ă lire] Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Club Ăducation et vie scolaire VOUS N'ĂȘTES PAS ABONNĂ© ? Testez notre Offre DĂ©couverte Club Education et Vie scolaire pendant 30 jours Jâen profite Nos services PrĂ©pa concours ĂvĂšnements Formations
Education-. Financement des Ă©coles privĂ©es : pas de dĂ©cret, mais une circulaire imminente. En Ă©tendant aux Ă©coles privĂ©es l'obligation de participation des communes au financement de la scolaritĂ© des enfants frĂ©quentant une Ă©cole situĂ©e dans une autre commune, l'"amendement Charasse", devenu l'article 89 de la loi LibertĂ©s etUne nouvelle disposition lĂ©gale a vu le jour pour le calcul des contributions des communes aux dĂ©penses obligatoires concernant les classes des Ă©coles privĂ©es ». Une petite merveille due Ă Michel Charasse, SĂ©nateur socialiste, qui a fait adopter un amendement Ă lâarticle 89 de la loi de dĂ©centralisation dâaoĂ»t 2004 Circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 parue au Bulletin Officiel de lâEducation Nationale n° 46 du 15-12-05 !!!Sur le site dâAttac France Une nouvelle disposition lĂ©gale a vu le jour pour le calcul des contributions des communes aux dĂ©penses obligatoires concernant les classes des Ă©coles privĂ©es ». Une petite merveille due Ă Michel Charasse, SĂ©nateur socialiste, qui a fait adopter un amendement Ă lâarticle 89 de la loi de dĂ©centralisation dâaoĂ»t 2004 Circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 parue au Bulletin Officiel de lâEducation Nationale n° 46 du 15-12-05 !!! Cet amendement fait obligation aux communes de payer les frais de scolaritĂ© des enfants frĂ©quentant une Ă©cole privĂ©e hors commune alors que jusquâalors elles nâĂ©taient tenues Ă rien dans cette circonstance. Le gouvernement sâest empressĂ© dâallonger la liste des dĂ©penses obligatoires imposĂ©es aux communes de rĂ©sidence lâentretien des locaux classes, aires de rĂ©crĂ©ation, locaux sportifs, culturels et administratifs⊠le fonctionnement des locaux chauffage, eau, Ă©lectricitĂ©, nettoyage, produits dâentretien, contrats de maintenance, contrĂŽles techniques, assurances⊠lâentretien et le remplacement du mobilier scolaire, du matĂ©riel pĂ©dagogique et des frais de connexion et dâutilisation des rĂ©seaux⊠la rĂ©munĂ©ration des agents territoriaux des Ă©coles maternelles et celle des intervenants extĂ©rieurs le coĂ»t des transports pour les activitĂ©s scolaires gymnase, piscine⊠et de lâutilisation de ces Ă©quipements Ces nouvelles dispositions conduisent Ă une disparitĂ© de traitement entre lâĂ©cole publique et lâĂ©cole privĂ©e. En effet, si des enfants sont scolarisĂ©s dans une Ă©cole publique hors de leur commune, le paiement des frais de scolaritĂ© par leur commune de rĂ©sidence nâest pas obligatoire. Câest de la concurrence libre et faussĂ©e ! Un recours en Conseil dâEtat a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©, demandant lâannulation de cette circulaire par le CNAL. LâAssociation des Maires de France sâest inquiĂ©tĂ©e des incidences financiĂšres pour les communes. De nombreuses municipalitĂ©s ont fait savoir quâelles refuseraient dâobĂ©ir en sachant que le PrĂ©fet peut autoritairement inscrire ces dĂ©penses aux budgets des communes. Attac dĂ©nonce cette nouvelle atteinte Ă lâĂ©cole publique et Ă la laĂŻcitĂ© et sâoppose Ă tout financement public de lâĂ©cole privĂ©e. Le Bureau dâAttac France Montreuil, le 13 juin 2006
Parun arrĂȘt du 2 juin 2010, le Conseil d'Etat affirme que la circulaire fixant les modalitĂ©s de financement des Ă©coles privĂ©es par les communes de rĂ©sidence de leurs Ă©lĂšves est lĂ©gale. Lâarticle 89 a du plomb dans lâaile ! La FCPE , membre du CNAL ComitĂ© national dâaction laĂŻque, se fĂ©licite de lâannulation par le Conseil dâEtat, dans son arrĂȘt du 4 juin 2007, de la circulaire dâapplication de lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004. Le Conseil dâEtat reconnaĂźt lâintĂ©rĂȘt Ă agir des organisations constitutives du CNAL. En revanche, il se refuse Ă rĂ©pondre au fond, en se limitant uniquement Ă une question de forme lâincompĂ©tence des directeurs de cabinet des ministres concernĂ©s Education nationale et IntĂ©rieur Ă signer la circulaire. Au-delĂ de cette question de forme, le Conseil dâEtat juge recevable la requĂȘte de la ville de Clermont-Ferrand contre cette mĂȘme circulaire, car ses dispositions sont "susceptibles d'entraĂźner pour elle des dĂ©penses nouvelles". Cela conforte la position des municipalitĂ©s qui se refusaient Ă appliquer ce texte. En effet, les communes sont fondĂ©es Ă refuser de financer des Ă©tablissements privĂ©s situĂ©s en dehors de leur territoire. Cette dĂ©cision du Conseil dâEtat pose donc la question des modalitĂ©s dâapplication de lâarticle 89. Elle pose aussi la question de la constitutionnalitĂ© de ce mĂȘme article. La FCPE demande lâabrogation de lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004. Contact presse Laurence Guillermou , tel 01 43 57 16 16 ODD6Ik. 355 47 202 166 243 229 405 264 461